Le chiot qui mangeait les chaussures (2025)
Ce livre est excellent, plein d’humour, le rythme est parfait, l’intrigue passionnante... Je ne vois aucune erreur par rapport aux connaissances de la Préhistoire à l’époque de la découverte de l’Homme de Piltdown (pardon, l’Homme de Blackborough ou Homo britannicus). Le meilleur roman de l’auteur !
Nicolas Cauwe
-
Moyens de paiement sécurisés et protégés.
-
Vos commandes sont livrées dans les meilleurs délais.
-
Notre service client est disponible pour répondre à toutes vos questions.
Le chiot qui mangeait les chaussures
Londres, 1903. Les fragments d’un crâne humain sont présentés lors d’une séance extraordinaire de la Royal Society. Les découvreurs sont formels : la mandibule et le crâne ont été trouvés dans la même couche archéologique, accompagnés de nombreux restes de faune glaciaire. Il ne peut s’agir que du chaînon manquant entre le singe et l’homme, un hominidé plus ancien que l’homme de Neandertal allemand et que l’homme de Cro-Magnon français, l’Homo britannicus ! L’ancienneté du fossile est aussitôt contestée, tant par les tenants de la thèse créationniste que par d’autres archéologues. Sigmund Holmes et son ami et chroniqueur le docteur Yungson mènent l’enquête : le crâne et la mandibule proviennent-ils du même individu ? Et si non, à qui profite la supercherie ? La mort suspecte d’un ouvrier de la fouille vient brouiller les pistes.
Divers personnages interviennent dans un récit truculent, mené tambour battant, où les savants du début du XXe siècle semblent plus intéressés par l’obtention d’une chaire académique ou la présidence d’un comité que par la reconstitution du passé. Et tandis que les suffragettes envahissent le Stock exchange, réclamant l’accès aux universités et le droit de vote, qu’un peintre maudit change sa manière en quête du succès et que les membres de la commission d’enquête procèdent à une fouille de contrôle du site où a été trouvé le crâne, un historien pétri d’idéologie tisse sa toile en coulisse...
Après le Cabinet des médailles, consacré à l’histoire de la numismatique et publié par le CEDARC en 2020, après le Maître des rêves (Murmure des soirs, 2024), première enquête de Sigmund Holmes, et l’Objet le plus précieux de la galaxie (Asmodée-Edern, 2024), Christian Lauwers revient à sa formation d’archéologue et aux éditions du Cedarc avec ce roman mettant en scène une galerie de chercheurs plus vrais que nature et parfois très drôles. Le roman est nourri par une connaissance approfondie de la discipline et fourmille d’anecdotes aussi surprenantes qu’authentiques.